"Aucune entreprise ne peut s'arrêter à l'élaboration des plannings d'OF (ordres de fabrication) en capacité infinie, ce serait suicidaire à la fois en termes organisationnels et vis-à-vis de la clientèle. C'est là qu'intervient l'ordonnancement de la production, véritable organisateur et gestionnaire du temps de production. Mais comme à l'accoutumée, la réalité est toujours un peu plus compliquée..."

 

Constat généralement fait :

> Sous-estimation de l'organisation dans le besoin de données prévisionnelles nécessaires pour charger la production lorsque la visibilité du carnet de commandes est inférieure au cycle de fabrication, ou encore lorsqu'il est fractionné dans le temps au-delà du cycle.

> Tendance à mettre la pression sur les achats/approvisionnements qui eux-mêmes n'ont pas disposé de données prévisionnelles alors qu'ils sont confrontés à des délais d'approvisionnement longs sur certaines références nécessaires à la fabrication du produit fini.

> Manque d'anticipation des temps de sous-traitance extérieure et des bruts à fabriquer pour alimenter ces sous-traitants.

> Absence de mise à jour régulière des lancements prévisionnels devant permettre une visibilité sur les approvisionnements à faire.

> Manque de collaboration avec les chefs d'ateliers qui peuvent apporter une valeur ajoutée sur les temps de préparation et les jalonnements réels.

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